Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 17:02

~~Tonton Marcel, nom d’un chien !

Cette année la soirée « Noël » se tenait chez mon fils aîné, Marcel. Edouard, mon deuxième fils voulait offrir comme présent à ses enfants un jeune chiot qu’ils ne découvriraient que pendant l’échange des cadeaux.

L’adorable petite bête devrait entretemps rester hors de la vue de ses futurs petits maîtres.

A leur insu Edouard me confia le petit animal blotti au fond d’une caisse en carton. Nous l’avons ramenée chez nous où Mirzah l’accueillit affectueusement avec force coups de langue.

Nous avons ainsi découvert cette charmante invitée qui adulte devrait ressembler à Milou, le chien de Tintin. La cohabitation se passa sans problème, même Lech accepta ce nouveau compagnon.

Le grand jour arriva, la nouvelle petite chienne fut logée dans la petite « cage » destinée au transport des chats et s’en accommoda, avant l’échange des présents elle resterait dans la voiture.

Le grand moment venu, je partis la prendre et remis le « colis » à Edouard qui en ouvrit la porte devant ses enfants surpris, ravis et fous de joie. Plus rien ne comptait pour eux que de jouer avec cette délicieuse petite bête, derechef ils la nommèrent « Tonton Marcel ».

Le petit chiot s’habitua très vite à l’assemblée ou chacun voulait la caresser. La soirée se poursuivit par un excellent repas et le plaisir de voir la famille réunie.

La petite chienne officiellement s’appelle « Java » mais les petits continuent à la nommer « Tonton Marcel », elle grandit en beauté et gentillesse.

Partager cet article
Repost0
27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 13:41

~~Ma première cellule

Rassurez-vous, je n’ai jamais connu l’incarcération au « gnouf »ni la vie monastique, les premières cellules que j’ai connues, observées avec émerveillement, étaient celles d’un parenchyme d’oignon ( « pelure » mince et transparente qui entoure chacune des couches successives de ce légume).

Mon remarquable professeur de Biologie, « le grand Léon », voulait que ses élèves observent par eux-mêmes, vérifient son propos. Nous nous succédions donc à l’oculaire du microscope, nous analysions des plantes, il pratiqua même des dissections en classe. J’ai appris ainsi les rudiments de la Biologie pendant mes trois premières années d’humanités. Je le retrouvai en Terminale pour étudier les lois de l’hérédité et des concepts plus poussés.

Ses qualités de pédagogue ont contribué à ma formation de futur enseignant. Par la suite à l’Université, étudiant la Physique, je ne connus plus de cours de Biologie mais mon intérêt demeurait et je profitais de la lecture de revues scientifiques généralistes pour lire des articles concernant cette science.

Au début de ma carrière je fus amené à enseigner la Biologie pour compléter ma charge de cours et je fus heureux de retrouver mes vieux cahiers pour construire mes leçons.

Pour compléter mes revenus de père de famille nombreuse je donnais quelques heures de cours dans d’autres établissements, c’est ainsi que je fus engagé dans un collège jésuite où le « boss » du labo était mon ami André (SJ) , biologiste . Il m’apprit ainsi que ses supérieurs demandaient à leurs futurs pères jésuites et professeurs de sciences de choisir la Biologie pour sa formation généraliste à l’Université.

Quand, suite à une fluctuation de la population du collège je fus remercié, je fus aussitôt engagé pour mes quelques heures supplémentaires aux Facs de Namur(jésuites), pour donner des séances d’exercices de Math en candidatures Médecine puis Sciences Economiques J’y vis la reconnaissance de mes anciens employeurs et sans doute celle de l’amitié d’André.

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 22:53

Nous venons d’entendre au JT des conseils pour éviter les cambriolages.

Comme nous appliquons déjà les consignes de base, nous nous sommes posé la question de dispositions supplémentaires en observant Mirzah et Lech plongées dans leurs siestes respectives.

Chats et chiens sont des animaux polyphasiques qui tout au long de la journée de 24 heures alternent veille et sommeil. Je leur ai proposé d’assurer la garde de nuit.

Toutes deux sont équipées de mini émetteurs-récepteurs radio dont les conversations sont enregistrées. En cas d’extrême urgence Mirzah réveillera ses maîtres.

Le lendemain, impatient j’ai écouté le premier enregistrement : Mirzah somnolait dans son fauteuil favori et Lech était de veille.

Et soudain !

- Mirzah à Lech : « Je viens d’entendre un bruit bizarre, sors par la chatière et vas te rendre compte. Over »

- Lech à Mirzah : « Bien compris, j’y vais. Over »

- Lech à Mirzah : « Ce n’était que le chat blanc qui te remet son bonsoir. Tu peux te recoucher, je rentre. Over »

- Mirzah à Lech : « OK, ouvre l’oeil. Out »

Ce fut la seule intervention de cette nuit. La maison est donc bien gardée, merci les gentilles bêtes, vous n’aurez pas volé sieste et friandises.

Pour compléter leur formation, je vais leur apprendre à actionner les projecteurs. Le brigadier Moustachon, ami de bébé Antoine ( la marionnette) , nous a félicité pour notre initiative. Il en fera rapport à sa hiérarchie.

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 13:48

~~Lech et le chat noir

A une brocante, la Gazelle a acheté un chat noir postiche, il est un peu plus gros qu’un chat normal, extérieur en plastique et intérieur indéfini.

J’ai été chargé de le fixer sur une table de notre terrasse au moyen de liens verts utilisés pour lier les sacs poubelles.

Sa légèreté lui fait subir les caprices du vent et lui communique un semblant de vie accentué par l’éclat de ses yeux verts et cruels.

Les petits oiseaux redoutent déjà cet intrus.

Nous avons voulu le confronter à Lech. L’erzatz de chat a effrayé Lech, après l’avoir flairé elle a bondi de la table, poursuivie aussitôt par Mirzah.

Deux semaines plus tard l’épouvantail s’affaisse et je l’examine : sa structure n’est pas rigide.

En l’observant de près des écorchures sur son « pelage » laissent apparaître un intérieur en mousse . Cela explique son manque de rigidité et surtout que Lech ne le craint plus et lui décoché quelques solides coups de griffes.

La maîtrise du terrain reste donc à au chat vivant et légitime et « l’envahisseur » finira par être éliminé, même si Mirzah veut jouer les casques bleus

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 08:49

~~La nuit sourit à Lech

Lech aime les positions élevées, comme mon copain qui jadis aux commandes de son pont roulant avait une situation plus haute que son patron.

Elle passe de longues heures couchée sur une valise déposée au sommet d’une garde-robe et garnie d’une couverture, disposée par la Gazelle, pour assurer le confort du félin.

Lech y accède par bonds successifs du lit au faîte du secrétaire et de là à son poste de repos ou de guet.

Il faut croire que l’absence apparente du prédateur rayé enhardit les souris et qu’il s’agit là d’une ruse de la chatte.

Hélas pour elles Lech là-haut dispose des qualités recherchées par les forces aériennes à la fois chasseur de jour et de nuit, dotée de puissants détecteurs

Discrètement elle quitte son aire, sort silencieusement l’appartement par la chatière, traque avec succès les petits rongeurs, les poursuit et les capture.

Elle pratique une chasse sportive et ne dévore pas ses victimes pour faire constater par ses maîtres l’efficacité de son travail .

Le chat-chasseur ( de l’archiduchesse ?) amène ainsi ses proies sur le passage des humains pour présenter ses prises. C’est triste pour les souris peut-être mais souvenez-vous des sévices qu’elles infligent au pauvre Tom dans les dessins animés de Hanna et Barbara.

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 14:28

~~L’homme aux deux vélos

Petit garçon, en première année primaire, j’étais fasciné par mon Maître qui possédait deux vélos .

Il montait le premier pour se rendre de son domicile à Antheit ( petit village proche de Huy) à la gare de Statte où il rangeait son premier vélo et prenait le train pour Andenne, à cette gare sa seconde bicyclette l’attendait pour traverser la Meuse et rejoindre l’école.

Parfois, le matin quand j’arrivais de bonne heure, j’assistais à l’arrivée en solitaire du champion pédagogue.

Je lui dois beaucoup, il m’a appris à lire et surtout donné le goût de l’étude.

J’étais doublement chanceux de connaître pour mes premiers pas dans la connaissance un guide efficace et bon mais aussi un ancien condisciple à l’Ecole Normale et ami de mon grand-père, lui aussi instituteur.

D’entrée de jeu j’étais en confiance pour mon entrée à la « grande école » et mes résultats excellents. Je me souviens encore de l’atmosphère paisible de la classe où régnait son influence à la fois paternelle et amicale .

Il prit sa retraite quand j’étais en sixième primaire et, avec un condisciple que mon ancien maître appréciait aussi, j’eus l’honneur de lui remettre son cadeau de départ devant une assemblée émue et reconnaissante.

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 13:35

~~Le pré Baudet avec de vrais ânes

La « Cité des Ours » s’étend dans la vallée de la Meuse, par conséquent la plupart des promenades débutent par des chemins pentus qu’il convient de gravir pour accéder au plateau, bordure Nord du Condroz.

Un de ces sentiers longe le « Pré Baudet », une pâture qui épouse la pente du relief et qui était jadis la piste de luge de la ville. Deux pentes étaient disponibles : la « petite » pour les débutants et la « grande » pour les plus audacieux. Dans les meilleures conditions une descente sur cette dernière se terminait sur la route.

A mi-chemin du sentier, je m’arrêtai, essoufflé, avec Mirzah le bon chien qui voulait pas me tracter. J’en profitai pour contempler avec nostalgie le théâtre du seul sport d’hiver que j’aie pratiqué et me reposer. Dans le fond du pré pâturaient quelques ânes peut-être là pour confirmer la dénomination du lieu-dit.

Nous reprîmes l’ascension de plus en plus raide et caillouteuse pour accéder au hameau de Stud et profiter du soleil et d’un agréable panorama bucolique. A flanc de colline, nous continuons jusque l’altitude de 187 m, certifiée par un panneau récompensant les courageux passants.

Ensuite, la vue de la ferme de la Vaudaigle, dominée par sa jolie tour justifia une pause demandée par la petite chienne fatiguée. Nous poursuivons la promenade en traversant le hameau de Groyinne par une montée aisée.

A gauche de l’église, un chemin agricole nous ramène vers la ville encore invisible lovée dans la vallée, la vue sur Stud est très belle et nous mesurons le chemin parcouru. Nous atteignons le lieu-dit « Peu d’eau » accès à la descente par « l’ancienne Chaussée de Ciney ».

Mirzah, qui connaît de mieux en mieux nos balades, sent « l’écurie » et nous ramène au logis pour aussitôt se désaltérer et raconter son équipée à Lech qui s’est reposée pour nous.

Partager cet article
Repost0
26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 16:26

~~Du pont de Jambes à l’Elysette

Une fois de plus les enseignants namurois (B) voulaient manifester leur courroux et leurs revendications devant l’Elysette.

C’était d’ailleurs un des leurs qui de manière péjorative et par dérision avait affublé le siège de la présidence de la Région Wallonne de ce surnom, ils voulaient ainsi marquer leur réprobation face à des dirigeants qui sabotaient l’Ecole en les empêchant par diverses mesures de faire leur travail de manière correcte.

Hélas pour eux la Police avait fait diligence pour leur barrer le passage, juché sur un véhicule le chef exhortait ses hommes à la plus grande fermeté et leur demandait presque de charger le cortège, pacifique au demeurant.

Le cordon des forces de l’ordre était formé de policiers locaux dont à peu près chacun connaissant un des enseignants présents et inversement.

Au premier contact ils se saluèrent, se serrèrent la main et prirent des nouvelles de leurs enfants respectifs.

Le chef du détachement fulminait, impossible d’organiser une charge !

Au fil de ces rencontres amicales le barrage devint perméable et en compagnie de la Police les manifestants arrivèrent calmement devant leur objectif pour clamer une fois de plus leurs revendications mais ne furent pas reçus par les autorités.

De véritables émeutiers auraient franchi les portillons et investi l’Elysette, mais le respect de la légalité musela leur colère.

Après une dernière salve de clameurs, le cortège se disloqua et ils partirent prendre un verre, les renforts appelés en catastrophe débarquèrent devant une rue vide. (Extrait de souvenirs vieux de près de 25 ans…)

Partager cet article
Repost0
5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 15:02

~~La douche farceuse de Jean Michel

A Oran, comme coopérant, la première année j’habitais dans un « F1 » ( appartement à une pièce + douche et WC dans de petits locaux donnant sur le mini hall d’entrée) où je fus assez heureux grâce à la compagnie de mes amis et amies coopérants français qui occupaient l’immeuble : F2 pour les couples, F1 pour les célibataires.

La distribution d’eau, denrée rare en Algérie était capricieuse : nombreuses coupures et parfois mélange d’eau douce et eau salée provenant du lac salé proche de la ville ( « la Grande Sebkha d’Oran »).

Cela étant nous restions privilégiés par rapport à la majorité des Africains.

Un matin Jean Michel prenait sa douche, il se savonna copieusement puis au moment de se rincer survint la coupure d’eau.

Il attendit son retour en vain, se sécha et dut ainsi partir à la Fac pour donner ses cours de géologie.

Il avait vieilli d’un coup : sa barbe noire était devenue grise en raison des traces de savon non rincées

C’est le soir, pendant notre partie de Tarot (jeu de cartes pratiqué en France) qu’il nous conta sa mésaventure.

Partager cet article
Repost0
6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 12:05

Quand j'ai terminé avec succès ma rhéto (terminale), mon père me dit: « Il n'y avait pas grand -chose de bon chez les nazis sauf peut-être ceci: à la fin de leurs études secondaires les jeunes gens devaient faire un stage comme ouvrier avant d'entreprendre leurs études supérieures »

Suivant ce conseil et souhaitant gagner un peu d’argent je me mis à la recherche d'un petit job, je commençais à désespérer de l'obtenir quand une connaissance me signala qu'un de ses amis chasseurs, Carmin , cherchait un manoeuvre pour remplacer un de ses ouvriers, blessé. Je pris contact et me présentai au chantier: une petite entreprise fabriquant des produits en béton.

Je fus engagé pour un mois ce qui me convenais.

La journée commençait à huit heures et comptait neuf heures de travail, rétribuées à 25 Bef ( 0,625 euros) par heure. Nous étions en 1965. Pour arriver au boulot j'utilisais un vélo sur un trajet de 7km assez accidenté. J'y retrouvai Maurice un apprenti de 16ans, les patrons, Carmin et son frère, assez âgés ne participaient au travail qu'exceptionnellement.

Le labeur était fort physique: charger les brouettes de gravier, de sable ou des sacs de ciment, remplir la bétonnière, vérifier la qualité du mélange, remplir le(s) moule(s) , vibrer le mélange puis le moment venu démouler.

Au début j'en ai drôlement bavé, je guettais les moments de pause: 9h manger une tartine, une demi-heure à midi puis enfin le rangement et le nettoyage des outils précurseurs de la fin de journée à 17h30. Je reprenais alors , éreinté mon vélo pour rentrer péniblement à la maison. A mes côtés Maurice abattait l'ouvrage avec facilité, je l'enviais .

Après une semaine le métier rentrait au rythme de mon développement musculaire, je respectais et admirais désormais les travailleurs physiques et me liais d'amitié avec l'équipe. Je comprenais le sens de la plus grave insulte aux yeux des fermiers hesbignons: fainéant!

Depuis je salue tous ceux qui « boutent » (travaillent durement) manuellement ou intellectuellement. Carmin et son frère avaient débuté comme ouvriers, ils travaillaient « aux pièces » pour leur patron puis rentrés chez eux ils « faisaient une autre journée », ils purent ainsi se « mettre à leur compte » et créer leur petite entreprise, maintenant à l'âge de la retraite ils souhaitaient « remettre leur affaire ».

Je découvris aussi l'avantage d'être patron: Maurice et moi gagnions chacun 225 Bef par jour et en moins d'une journée nous fabriquions une dizaine de tuyaux de collecteur d'égout vendus 540 Bef pièce ! Matières premières : eau, sable, gravier, ciment, un peu d'énergie électrique ; outillage: pelles, bétonnière, moule, vibreur depuis longtemps amortis alors faites le compte!

Cela étant chapeau à Carmin et son frère qui ont créé de toutes pièces leur entreprise ! Néophyte j'ai aussi commis quelques erreurs , je me souviens d'une citerne ratée que Carmin réussit à « rattraper » in extremis en disant « faire et défaire c'est toujours travailler » .

Une autre performance consistait à décharger un camion dix tonnes de sacs de ciment en une demi-heure, Maurice et moi. Noria pénible car ces sacs de 50 kg présentent peu de prises et étaient brûlants.

Ma dernière semaine vit le retour du blessé, Firmin, je devenais moins nécessaire et mon travail s'allégea un peu sauf les quelques jours où il fallut fabriquer des parpaings ( des blocs) à marché (aux pièces). Le contrat de Firmin consistait à produire 600 blocs, après il rentrait chez lui. A trois nous devions alimenter la chaîne: préparer les mélanges, placer les planchettes sous la vibreuse, remplir les moules, prévibrer, achever le remplissage, démouler, emporter les blocs et recommencer. Bref les cadences infernales !

En fin de compte je gagnai 4500 Bef (112,5 euros), une expérience humaine qui compte et surtout je n'ai pas bu une seule chope de bière en première année de fac ce qui m'a sans doute sauvé ! Pensez donc une chope = 20 minutes de béton !

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de yogi
  • : petits textes écrits en dilettante pour le plaisir: histoires de chats, souvenirs, fiction ...
  • Contact

Recherche

Liens